mardi, décembre 29, 2009

Les 9 nations d'Amérique


Tiré d'un article retrouvé aujourd'hui en faisant le ménage:
En 1980, Joel Garreau, chef de pupitre au Washington Post, a demandé à ses reporters de préciser les caractéristiques de 9 régions d'Amérique. C'est ainsi que l'un des journalistes a appelé la côte Ouest, incluant Vancouver, Ecotopia, et qu'un autre a surnommé la région voisine Empty Quarter.

Garreau a tiré de cet exercice l'idée d'un article provocateur dans lequel il présentait les 9 nations constituant à ses yeux l'Amérique du Nord. Le succès de l'article a dépassé ses attentes, mais alors qu'il s'attendait à recevoir des lettres de désapprobation, il a été inondé de lettres de félicitations.

Il ne restait plus à Garreau qu'à parcourir les 9 nations pour en tirer un livre qui parut, en 1981, sous le titre The Nine Nations of North America. Le livre commence ainsi: «Oubliez les sornettes que l'on vous a racontées en [4ème?] année au sujet de l'Est et de l'Ouest, du Nord et du Sud, vains échos de passés glorieux qui n'ont jamais vraiment existé que dans des manuels aseptisés. Oubliez le réseau des frontières entre les États et les provinces, ces accidents de l'histoire et ces erreurs d'arpenteurs. La raison pour laquelle personne, à l'exception des maniaques de trivias, ne peut nommer les 50 États américains, c'est que la question est dénudée d'importance.»

«Considérez plutôt la façon dont l'Amérique du Nord fonctionne réellement. Vous découvrirez 9 nations, chacune ayant sa capitale et ses réseaux distincts de pouvoir et d'influence. Chacune a une économie qui lui est propre, chacune sucite un certain sentiment d'appartenance de la part de ses membres.»

«Le Québec est la plus improbable mais néanmoins la plus incontestable des 9 nations d'Amérique. Quels sont les peuples qui survivront à la 3e guerre mondiale ? Les Chinois, parce qu'ils sont si nombreux, et les Québécois parce qu'ils ont survécu aux derniers quatre siècles, ils peuvent survivre à n'importe quoi. Il est clair que les Québécois sont différents du Canada et bien entendu des États-Unis et de la France.»

Arraché des pages d'un Québec Scope, en septembre 2006 (p. 140)... Ça vous pique pas votre curiosité, à vous?

Nine Nations of North America sur Wikipedia (en anglais)

vendredi, octobre 16, 2009

radio.fiatlux.tk

radio.fiatlux.tk

Radio Fiat+/-Lux est en ligne depuis le 12 octobre 2009. Radio expérimentale, portée sur la musique locale et indépendante, nous espérons qu'elle vous permettra de faire quelques découvertes intéressantes.

Radio Fiat+/-Lux est une plateforme fantastique pour ma compagnie, 12939 Media Architecture, qui permet de mettre à l'essai dans le cadre d'un projet concret les technologies Web sur lesquelles je travaille depuis quelques années, en particulier la plateforme Diesel.

Le projet se veut un lieu d'échange et de participation. Nous invitons les producteurs amateurs, les groupes et les labels indépendants à diffuser leur musique et leurs événements sur nos ondes.

Syntonisez Radio Fiat+/-Lux dès maintenant!

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jeudi, octobre 08, 2009

L'impasse de la croissance

Article fort intéressant qui aplatit sauvagement ma belle espérance d'un secteur quaternaire prenant le relais de la croissance économique!
http://www.assemblee-nationale.fr/13/cr-grenelle/jancovici-complts.pdf

Aussi, belle dissertation sur les facteurs de production de CO2: le gars souligne l'impasse de la croissance avec brio. Ce qui est certain, c'est qu'elle s'arrêtera. La question ne se pose pratiquement pas actuellement à savoir: comment? Imposée de force par la nature, à moins qu'on ne se décide à remettre en concurrences certaines valeurs à ce jour inébranlables (et il y a là plusieurs options s'offrant à nous; parmi les réalistes, nulle réjouissante).

Lien déniché à l'article http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_post-industrielle

mardi, septembre 22, 2009

Les cookies, un simple amuse-gueule?

Je me souviens qu'en 1997 (enfin, à cette "époque-là"), on s'interrogeait gros comme le bras sur le risque que représentaient les cookies pour notre vie privée; il y avait des débats publics, les gens en discutaient entre eux.

Je rappelle, pour ceux qui seraient susceptibles de l'ignorer, que les cookies sont des informations qu'un site peut stocker sur l'ordinateur d'un client, pour une durée plus ou moins longue, lorsque celui-ci visite celui-là. Bien que cela semble insignifiant, c'est ce qui permet à un site de profiler ses utilisateurs, puisque c'est pratiquement le seul moyen d'identifier un internaute entre deux visites.

Or, si à l'époque (pas si reculée en temps historique, mais néolithique en temps Internet), on s'inquiétait du pouvoir que cette fonctionnalité pouvait mettre dans les mains d'intérêts privés relativement limités, si on les compare au méga-corporations qui dominent maintenant, aujourd'hui il est rare qu'on remette en question les cookies. Et pourtant, notre vie privée n'a jamais été aussi menacée.

D'ailleurs, certaines de ces super firmes ont très vite su profiter de la mine d'or que représente le cookie. C'est le cas notamment, de Google, la plus puissante compagnie de télécommunications au monde. Peu de gens soupçonnent la portée de Google en termes de vie privée. Celle-ci n'est pas seulement capable de profiler nos recherches, mais bientôt de la presque totalité de nos activités sur le web. Il y a d'abord Google Analytics, utilisé en masse par une tonne de sites webs, qui apparaît sur chacune de leurs pages, permettant à Google de savoir chacune des pages que nous visitons, chacun des liens que nous cliquons sur ces sites de plus en plus nombreux (j'en produis moi-même!).

Cette année, Google a sorti son navigateur Chrome, avec une interface plutôt convaincante, de loin plus confortable pour une utilisation normale que les autres navigateurs qui dominent le marché. Or, ce navigateur "Open Source", et c'est cette même communauté qui nous mettra en garde, se connecte régulièrement à sa maison mère afin de lui dévoiler des informations sur notre utilisation du navigateur (à ce propos, je conseille Iron, une version révisée de Chrome duquel on a fait l'ablation de ces appels fréquents à la maison).

Sans en faire l'inventaire exhaustif, il n'y a pas un aspect du monde numérique que Google n'ait pas investi, et il se retrouve bien souvent, grâce à ses nombreux cerveaux et à son capital pratiquement illimité, en position de chef de file dans chacun de ces secteurs. Mais à chaque fois, c'est un recul pour la protection de la vie privée. D'ailleurs, son PDG actuel, Eric Schmidt, ne cache pas les aspirations de Google: il s'agit de se "connecter directement à votre cerveau".

Ne parlons pas du social networking, de la messagerie personnelle, de l'intégration des services web avec les téléphones portables et les GPS, qui envahissent progressivement nos vies. Sans compter les gouvernements, qui mettent en place des techniques de contrôle et de surveillance des plus sophistiquées.

Rien ne nous garantit que ces informations sont utilisées dans notre seul intérêt!

En un mot, on s'est fait d'abord offrir un petit cookie. En l'avalant, on ne se souçiait peut-être pas du menu qu'on nous préparait!

jeudi, août 13, 2009

The New Music Industry: An Appeal to Independent Artists

I stumbled upon a very intelligent manifesto by Ben Johnson, the creator of indietorrent.com, a small but promising website that offers free digital music distribution service for independant artists. His manifesto is truly brilliant, and inspiring.

https://indietorrent.org/v1/docs/manifesto.php

In particular, i'd like to cite this interesting insight into social networking, because, my Facebook so-called "friends" might have noticed, I'm quite questioning the social media phenomenum since a little while:
While it may be difficult to prove, many "community" websites, like MySpace and Facebook, are not meant to serve the community at all. In fact, many such "social networking" sites exist only as façades for the massive effort to construct databases full of information about Americans (and foreigners), their interests, preferences, personal details, attitudes towards particular subjects, reactions to contrived events (which are peddled as "news" through the mainstream media), etc. Facebook and MySpace are the very simply the polling arms of questionable (if not sinister) organizations and their sole function is to determine how many people are buying the "movie version" of events, and to what extent. The fact that MySpace and other data-mining operations sell the amassed data and use the profit to fund the further manipulation of this vicious systems' unwitting participants (who happen to be you and me) is entirely secondary to what's going on under the covers. We would do well to note that most (but not all) "free services" are offered only to divert attention from an underlying (and often nefarious) data-mining agenda.
By the way, I hate the new (is it new? I guess not) WYSIWYG editor of Blogger. I know, I'm a geek. If it's not plain text, it's bad.

How I Got There (Like If You Ever Cared) :
  1. Was encoding Peter Peter's tunes for digital distribution in MP3, OGG and FLAC (a lossless audio coded).
  2. Was making a "badge" icon for FLAC|lossless, and wanted to make sure what FLAC stands for.
  3. Googled "FLAC", ended up on the FLAC sourceforge website, learning that it simply means "Free Lossless Audio Codec", as well as it is a very interesting and successful codec.
  4. Among other very surprising headlines, this one got my attention: A new site called indietorrent.org is up and running. indietorrent.org is a digital music store which "enables independent musicians to sell their own music while keeping all profits." FLAC is one of the available formats.

jeudi, mai 07, 2009

Can brain science manipulate consumers?

By Catherine Loiacono
"[...] The study revealed that images of dominant brands, such as the iPod, stimulated the same part of the brain activated by religious symbols. It also found that warning labels on cigarette packages stimulate activity in a brain area associated with craving – despite the fact that subjects said they thought the warnings were effective. The study also found that product placement in movies and television rarely worked and the Nokia tune turns people off."
Read the full article:
http://www.publicaffairs.ubc.ca/ubcreports/2009/09apr02/manipulate.html?src=ubcca

vendredi, février 20, 2009

Who Pulls the Wireless Strings?


It's not a localized phenomenum, it happens world-wide: wireless technologies are literally flooding into everyone's life. But are we aware of how they are really impacting us?

Who among us didn't make the acquisition of a new technology device in the last 12 months? Ask the question to people surrounding you, and you'll be surprised. Odds are very high that they did, and you can expect that at least one of their new gizmos is a wireless device of any sort.

Although this tendency might seem to be more acute in our industrialized countries and apply only to wealthy people, it is actually a generalized world-wide trend: poor children get equipped with wireless laptops,
refurbished cell phones are being provided to homeless people...

As technology bursts seeminglessly into our lives, it dramatically changes our ways of living. In just the few last years, maybe without even noticing it, we lost a great level of intimacy and privacy. It's affecting us drastically. But when we accept the "intrusion" of these devices into our life, do we ask ourselves where is it leading us to?

Is there a Plan Superior? Who's will is it serving? Are people asking themselves what is the bottom line of being surrounded by technologic stuff? Is it really beneficial for all of us, is it only for those high-tech companies, or are we only running that race without any concern about the long-term consequences?

It seems that we systematically develop and market new technology products only because it's achievable, without questioning the sense of doing so. Maybe it's an inherent (or natural) tendency of human beings; and thus one might propose that, being dictated by instinct, it obviously follows some 'natural plan'... Maybe we're on the way to a new level of interdependancy between elements of humanity, in which our individual identities will slowly merge into a global being, a plural consciousness, a vast noos in which we will (eventually) coexist in an harmonious metabolism. We might be coming to that point.

On the other hand, I doubt that those mortals who actually pull the industry strings (might they be wireless strings!) are actually concerned about the noos conception... If there is some sort of above-us plan that's being achieved, indeed it's through some sort of quite an ironical fate!