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vendredi, avril 11, 2014

L'anglais, langue originelle

Un lieu commun est de dire que l'anglais s'est imposé comme langue universelle parce qu'elle la langue du commerce. Historiquement, l'observation est généralement valable, or je réalise seulement maintenant que l'explication est devenue nettement insuffisante pour expliquer sa suprématie actuelle.

Si la place de l'anglais comme langue universelle est aujourd'hui indélogeable, c'est bien, plus précisément, parce qu'elle a su s'imposer comme la langue des échanges.  Cela va effectivement bien au-delà du commerce et des affaires, englobant, par extension, les mondes de l'information et des communications, terreaux éminemment fertiles pour l'adoption de normes universelles.

Le développement de l'informatique, et de l'Internet en particulier, a fait naître une myriade de termes, mais surtout d'acronymes, servant à désigner des concepts nouveaux, à une vitesse telle que les cultures ont à peine le temps de les assimiler et de se les approprier (par exemple, il aura fallu plus de vingt ans au Québec pour adopter le terme « courriel », alors que les Français utilisent toujours de la forme anglaise, en francisant parfois l'orthographe: « mél » ). Or, l'anglais s'est rapidement imposé comme langue d'origine pour la description de ces nouveaux concepts et les acronymes qui en résultent, s'imposant comme les référents universels des concepts eux-mêmes.

Par exemple, si vous regardez maintenant la barre d'adresse de votre navigateur [concepts relativement bien assimilés en français] vous verrez que l'URL (Uniform Resource Locator) qui y paraît commence par les lettres HTTP (Hyper Text Transfer Protocol), le nom d'un protocole d'échange sur lequel repose le « web ».  Bien qu'il ne serait pas techniquement impossible de localiser [un néologisme issu de l'anglais] tous ces termes et leurs acronymes, le faire en plusieurs langues serait source de confusion et deviendrait rapidement un véritable casse-tête, alors qu'il est si commode pour tout le monde d'utiliser l'acronyme d'origine.

Inscrites directement dans les différents idiomes programmatiques et les nouveaux espaces de noms, ces terminologies anglophones ont fixé définitivement l'anglais comme l'ultime langue nécessaire à la compréhension, l'étude et le développement des applications informatiques. Même au-delà, on pourrait dire que la langue de Shakespeare est désormais l'idiome génétique de l'information.

samedi, février 18, 2012

Vie privée et vie publique

De la séparation des vies publiques et privées

Le dualisme vie privée/vie publique a créé une situation entièrement neuve.

La désignation du caractère privé ou public de la vie en termes techniques est un phénomène neuf.

Une conséquence de ce mouvement et le perfectionnement de son application technique est une définition de l'identité sociale, puis conséquemment personnelle, basée strictement sur la part publique de l'activité télématique de l'individu.

Le perfectionnement des mesures techniques de protection de la vie privée opère une séparation totale entre les contenus (les "traces" d'activités) privés et publics. S'opère et s'achève du même coup un schisme complet entre son existence publique, plus ou moins assumée socialement, et privée, entièrement secrète -- du moins au point de vue social.

Du caractère réellement privé des activités sous protection

La virtualisation des activités humaines, outre autres graves implications, étend dramatiquement le prisme des possibilités d'action de l'homme, dans un univers entièrement numérique. Voilà qu'il est de plus en plus aisé d'escamoter complètement de la vue même des proches (constituants pourtant élémentaires d'une vie réellement privée) toutes les traces de ses activités dites "privées".

Ainsi, la vie privée, dans son acception technique, promulguée malgré cela comme droit fondamentalement humain, n'est même plus du domaine du privé. Il s'agit plutôt, dans le contexte technologique totalitaire[1], de la partie la plus intime de l'être, maintenant mise complètement à nu et directement exprimée et exposée, sur un vaste réseau global, à toutes les tentations possibles, au moment même où son glissement hors de la sphère sociale jusque dans l'espace strictement technique soulève toute forme de contrainte morale à son égard.
[1] Car il s'agit bien aujourd'hui d'un tel contexte, dans la mesure où les nécessités techniques assujetissent dorénavant systématiquement toute autre considération. J'invite les gens qui n'en seraient pas encore convaincus à prendre connaissance du roman La vingt-cinquième heure de l'auteur Roumain Virgil Gheorghiu.

Là où la vie privée, régulée par la proximité des proches et de la communauté, traçait il y a encore quelque temps les limites de l'activité acceptable, elle ne trouve plus de prise ferme sur les activités individuelles depuis que celles-ci sont exerçées librement sur le "nuage" informatique sous le couvert d'un anonymat sophistiqué.

Exacerbation de l'impasse de l'humanisme moderne

Il n'existera jamais de solution technique à l'ultime problématique humaniste moderne: l'ignorance stupide. Tant que les problèmes seront traités en termes techniques, la problématique globale ne fera que s'aggraver.

Nous voici à un point jamais atteint de domination du vice et de la corruption sur l'ensemble des phénomènes humains. Hélas, cela n'exclut aucunement la possibilité de degrés supérieurs à cette domination. Mais je ne tiens pas à m'horrifier délibéremment en songe.

Disons seulement que la disparition de la morale intime ne peut mener, à moyen terme, qu'à une civilité entièrement factice et, à long terme, qu'à une authentique barbarie généralisée. Mais l'automation de la morale n'est guère une alternative réjouissante.

Aléas

Google, ultime engin de rétribution de la mémoire électronique, constitue un énorme trou noir pour la mémoire organique.

Ce monde ressemble de plus en plus à un roman policier. S'il fut déjà vrai que toute action ne peut être que le fruit des motifs de son protagoniste, il est également vrai que l'établissement du caractère criminel de telle ou telle action dépasse largement le domaine du polar.

(Québec, 13 au 14 août 2010)

jeudi, octobre 08, 2009

L'impasse de la croissance

Article fort intéressant qui aplatit sauvagement ma belle espérance d'un secteur quaternaire prenant le relais de la croissance économique!
http://www.assemblee-nationale.fr/13/cr-grenelle/jancovici-complts.pdf

Aussi, belle dissertation sur les facteurs de production de CO2: le gars souligne l'impasse de la croissance avec brio. Ce qui est certain, c'est qu'elle s'arrêtera. La question ne se pose pratiquement pas actuellement à savoir: comment? Imposée de force par la nature, à moins qu'on ne se décide à remettre en concurrences certaines valeurs à ce jour inébranlables (et il y a là plusieurs options s'offrant à nous; parmi les réalistes, nulle réjouissante).

Lien déniché à l'article http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_post-industrielle

mardi, septembre 22, 2009

Les cookies, un simple amuse-gueule?

Je me souviens qu'en 1997 (enfin, à cette "époque-là"), on s'interrogeait gros comme le bras sur le risque que représentaient les cookies pour notre vie privée; il y avait des débats publics, les gens en discutaient entre eux.

Je rappelle, pour ceux qui seraient susceptibles de l'ignorer, que les cookies sont des informations qu'un site peut stocker sur l'ordinateur d'un client, pour une durée plus ou moins longue, lorsque celui-ci visite celui-là. Bien que cela semble insignifiant, c'est ce qui permet à un site de profiler ses utilisateurs, puisque c'est pratiquement le seul moyen d'identifier un internaute entre deux visites.

Or, si à l'époque (pas si reculée en temps historique, mais néolithique en temps Internet), on s'inquiétait du pouvoir que cette fonctionnalité pouvait mettre dans les mains d'intérêts privés relativement limités, si on les compare au méga-corporations qui dominent maintenant, aujourd'hui il est rare qu'on remette en question les cookies. Et pourtant, notre vie privée n'a jamais été aussi menacée.

D'ailleurs, certaines de ces super firmes ont très vite su profiter de la mine d'or que représente le cookie. C'est le cas notamment, de Google, la plus puissante compagnie de télécommunications au monde. Peu de gens soupçonnent la portée de Google en termes de vie privée. Celle-ci n'est pas seulement capable de profiler nos recherches, mais bientôt de la presque totalité de nos activités sur le web. Il y a d'abord Google Analytics, utilisé en masse par une tonne de sites webs, qui apparaît sur chacune de leurs pages, permettant à Google de savoir chacune des pages que nous visitons, chacun des liens que nous cliquons sur ces sites de plus en plus nombreux (j'en produis moi-même!).

Cette année, Google a sorti son navigateur Chrome, avec une interface plutôt convaincante, de loin plus confortable pour une utilisation normale que les autres navigateurs qui dominent le marché. Or, ce navigateur "Open Source", et c'est cette même communauté qui nous mettra en garde, se connecte régulièrement à sa maison mère afin de lui dévoiler des informations sur notre utilisation du navigateur (à ce propos, je conseille Iron, une version révisée de Chrome duquel on a fait l'ablation de ces appels fréquents à la maison).

Sans en faire l'inventaire exhaustif, il n'y a pas un aspect du monde numérique que Google n'ait pas investi, et il se retrouve bien souvent, grâce à ses nombreux cerveaux et à son capital pratiquement illimité, en position de chef de file dans chacun de ces secteurs. Mais à chaque fois, c'est un recul pour la protection de la vie privée. D'ailleurs, son PDG actuel, Eric Schmidt, ne cache pas les aspirations de Google: il s'agit de se "connecter directement à votre cerveau".

Ne parlons pas du social networking, de la messagerie personnelle, de l'intégration des services web avec les téléphones portables et les GPS, qui envahissent progressivement nos vies. Sans compter les gouvernements, qui mettent en place des techniques de contrôle et de surveillance des plus sophistiquées.

Rien ne nous garantit que ces informations sont utilisées dans notre seul intérêt!

En un mot, on s'est fait d'abord offrir un petit cookie. En l'avalant, on ne se souçiait peut-être pas du menu qu'on nous préparait!

jeudi, août 13, 2009

The New Music Industry: An Appeal to Independent Artists

I stumbled upon a very intelligent manifesto by Ben Johnson, the creator of indietorrent.com, a small but promising website that offers free digital music distribution service for independant artists. His manifesto is truly brilliant, and inspiring.

https://indietorrent.org/v1/docs/manifesto.php

In particular, i'd like to cite this interesting insight into social networking, because, my Facebook so-called "friends" might have noticed, I'm quite questioning the social media phenomenum since a little while:
While it may be difficult to prove, many "community" websites, like MySpace and Facebook, are not meant to serve the community at all. In fact, many such "social networking" sites exist only as façades for the massive effort to construct databases full of information about Americans (and foreigners), their interests, preferences, personal details, attitudes towards particular subjects, reactions to contrived events (which are peddled as "news" through the mainstream media), etc. Facebook and MySpace are the very simply the polling arms of questionable (if not sinister) organizations and their sole function is to determine how many people are buying the "movie version" of events, and to what extent. The fact that MySpace and other data-mining operations sell the amassed data and use the profit to fund the further manipulation of this vicious systems' unwitting participants (who happen to be you and me) is entirely secondary to what's going on under the covers. We would do well to note that most (but not all) "free services" are offered only to divert attention from an underlying (and often nefarious) data-mining agenda.
By the way, I hate the new (is it new? I guess not) WYSIWYG editor of Blogger. I know, I'm a geek. If it's not plain text, it's bad.

How I Got There (Like If You Ever Cared) :
  1. Was encoding Peter Peter's tunes for digital distribution in MP3, OGG and FLAC (a lossless audio coded).
  2. Was making a "badge" icon for FLAC|lossless, and wanted to make sure what FLAC stands for.
  3. Googled "FLAC", ended up on the FLAC sourceforge website, learning that it simply means "Free Lossless Audio Codec", as well as it is a very interesting and successful codec.
  4. Among other very surprising headlines, this one got my attention: A new site called indietorrent.org is up and running. indietorrent.org is a digital music store which "enables independent musicians to sell their own music while keeping all profits." FLAC is one of the available formats.

vendredi, février 20, 2009

Who Pulls the Wireless Strings?


It's not a localized phenomenum, it happens world-wide: wireless technologies are literally flooding into everyone's life. But are we aware of how they are really impacting us?

Who among us didn't make the acquisition of a new technology device in the last 12 months? Ask the question to people surrounding you, and you'll be surprised. Odds are very high that they did, and you can expect that at least one of their new gizmos is a wireless device of any sort.

Although this tendency might seem to be more acute in our industrialized countries and apply only to wealthy people, it is actually a generalized world-wide trend: poor children get equipped with wireless laptops,
refurbished cell phones are being provided to homeless people...

As technology bursts seeminglessly into our lives, it dramatically changes our ways of living. In just the few last years, maybe without even noticing it, we lost a great level of intimacy and privacy. It's affecting us drastically. But when we accept the "intrusion" of these devices into our life, do we ask ourselves where is it leading us to?

Is there a Plan Superior? Who's will is it serving? Are people asking themselves what is the bottom line of being surrounded by technologic stuff? Is it really beneficial for all of us, is it only for those high-tech companies, or are we only running that race without any concern about the long-term consequences?

It seems that we systematically develop and market new technology products only because it's achievable, without questioning the sense of doing so. Maybe it's an inherent (or natural) tendency of human beings; and thus one might propose that, being dictated by instinct, it obviously follows some 'natural plan'... Maybe we're on the way to a new level of interdependancy between elements of humanity, in which our individual identities will slowly merge into a global being, a plural consciousness, a vast noos in which we will (eventually) coexist in an harmonious metabolism. We might be coming to that point.

On the other hand, I doubt that those mortals who actually pull the industry strings (might they be wireless strings!) are actually concerned about the noos conception... If there is some sort of above-us plan that's being achieved, indeed it's through some sort of quite an ironical fate!

samedi, septembre 03, 2005

Hello World!

Now I'm in it!

Et oui, j'ai enfin mon blogue. Quelle avancée depuis mes premières lignes de codes en GW-BASIC (cela remonte à 1992). Vive le progrès!

(... outback ...)

FLKSJDFASJF
SYNTAX ERROR
OK
HELLO
SYNTAX ERROR
OK
10 PRINT "HELLO WORLD!"
OK
RUN
HELLO WORLD!
OK
_